Berlin-Paris-Berlin
À Paris tout va très vite.
J'étais comme une touriste dans le métro. Stressée par la fermeture des portes !
(C'est bon, je suis parisienne seulement depuis une vingtaine d'années.)
Mais c'est normal que les gens se bousculent : ils n'ont même pas le temps de descendre que ça sonne déjà.
Du coup, je me suis demandée si c'était le métro qui rythmait la vie à Paris, ou si le métro allait si vite parce les Parisiens étaient stressés par essence. Plus ça va vite, plus on veut aller vite, alors qu'au fond qu'est-ce qu'on gagne ?
Retour à Berlin, après ce week-end prolongé malgré moi.
J'ai retrouvé le U-Bahn, ma rue, ma Konditorei (patisserie), mon appart avec des trous dans le plafond (un monsieur répare ce vilain dégât des eaux), une Luzie presque étonnée de me voir, ma fac, Katja qui se demandait si j'étais finalement restée en France et le super Uwe Müller qui fait les cours les plus ennuyeux du monde.